Que chaque âme voit bien ce qu'elle a avancé pour demain...
Sheikh Abdrazzaq Ibn Abdelmohsin Al Badr (Qu'Allah le préserve)
Dans le chapitre de l’examen de conscience (ou l’autocritique), on mentionne dans plus d’une biographie de Salafs (prédécesseurs), que si on venait à dire (à l’un d’eux) : Il y a l’ange de la mort devant ta porte, il est là pour t’ôter ton âme, que voudrais-tu ? En ce qui le concerne, il n’aurait plus rien à ajouter comme œuvre tout était régulièrement soigné et bien accomplit chez lui.
Par contre, si on venait à dire à un grand nombre de gens : Il y a l’ange de la mort est devant ta porte, il est là pour t’ôter ton âme, que voudrais-tu ? Tu trouverais la personne confronté à beaucoup d’obstacles, il dira : « Allah ! J’ai encore beaucoup d’injustices à l'égard des gens ; il y a [encore] des biens qui ne m’appartiennent pas, je les avais pris ; et ceci et cela (etc.) ; Il y a des prières envers lesquelles j’ai fait preuve de manquement ; Il y a des personnes auxquelles j’ai causé du tord, lesquelles j’ai été exposé dont j’aimerais leur demander le pardon ». La personne se trouvera confronté à beaucoup de choses dont elle voudra s’en débarrasser à cet instant [précis], alors que la mort, elle vient brusquement.